Titre : L’amour avec un TOC
Auteur : Émilie Boutin
Éditeur : Les éditions de l’Apotheose
Date de parution : 28 mars 2018
Résumé : Jessika est une jeune femme comme les autres, enfin presque. Si elle adore flirter(disons-le franchement, c’est son sport préféré), elle est tout simplement incapable de dépasser l’étape des pr
éliminaires. Dès que les choses commencent à devenir sérieuses avec un garçon, elle est submergée par l’anxiété et la soirée tant espérée se solde par une course folle, au beau milieu de la nuit, en direction de la maison. Serait-ce dû à la théorie de avance-recule ?
Comment survivre en amour quand on a un trouble obsessionnel compulsif ? Suivez Jessika dans ses mésaventures amoureuses pour le découvrir.
Toc Toc Toc, voilà une lecture savoureuse qui cogne à votre porte.
Mon avis : Je ne sais pas trop comment commencer cette chronique. Je trouve difficile de mettre les mots justes par rapport à cette lecture. Dans le résumé autant que dans le titre, on annonce un TOC. Mais est-ce réellement un TOC ou simplement une manière détourner de décrire une jeune femme de 17 ans qui adore attirer l’attention, mais qui recule au dernier moment? On s’entend, pour moi, un TOC est un trouble qui est excessif. Compulsif au plus haut degré. Dans ce cas-ci, j’ai plus l’impression qu’elle aime aguicher, faire les ‘’beaux yeux’’ à la gent masculine, qui donne des promesses de plus et qui recule au dernier moment. Je ne suis pas arrivé à localiser le réel TOC dans cette histoire. Et je vous le dis, c’est tellement personnel comme avis. Je vous donne mon point de vue. Je sais pertinemment que l’auteure a fait ses recherches pour relater d’un tel sujet. Un sujet souvent confus et complexe, mais en tant que lectrice, j’ai trouvé Jessika tout à fait normal pour une fille de bar qui, une fois réchauffée, se laisse tenté par la séduction. C’est ce fait qui m’a titillé tout au long de ma lecture. Je recherchais une personne intense en émotions et non pas qu’en boissons et en partys. Je cherchais le trouble intérieur encore plus vif et prenant.
Je pense que l’histoire me rejoignait simplement moins. Même lorsque j’avais 17 ans, les histoires de bar et se saouler constamment me laissait indifférentes, car j’ai toujours trouvé le résultat de ces soirées puériles. Et lorsqu’on parle que de ça, je finis toujours par trouver le tout redondant. Alors, je crois simplement que le sujet n’était simplement pas dans mes cordes. Parce que je vous le dis, c’est avec une plume dynamique et humoristique que l’auteure aborde le tout, mais je me suis demandé trop souvent où on s’en allait avec tout ça. On saute d’un gars à l’autre et on met le tout sur ce soi-disant trouble. Pourtant, la pauvre jeune femme a simplement peur de l’engagement et par chance, elle ne veut simplement pas finir ses soirées à coucher avec n’importe qui, alors elle se sauve une fois qu’elle revient légèrement à jeun! Ce qui est tellement normal!
Bref, malgré le ton jovial et festif du roman, je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages et à embarquer à 100% dans l’histoire. Je tiens réellement à répéter que c’est très personnel comme avis. L’histoire de Jessika est bien rythmée et intéressante, mais elle ne me rejoignait pas personnellement.