Titre : Les yeux que l’on ferme voient encore
Auteur : Chantal Tessier
Éditeur : EDITIONS INSPIRANTIA
Date de parution : août 2020

Résumé : Romane enchaîne les relations avec les hommes. Qui plus est, pour la plupart, il s’agit d’hommes mariés ou déjà en couple qui ne souhaitent pas s’engager. C’est connu, les filles sans père sont des filles perdues… Pour apaiser le feu de ses blessures, elle joue du violon : un talent laissé en héritage. Un jour, alors qu’elle regarde un film au cinéma, elle reconnaît le violon familial disparu, après la Seconde Guerre mondiale, lors du décès de son grand-père. Hors de tout doute, c’est lui! Elle s’envole donc pour Paris afin de retrouver l’instrument. Et l’aventure commence… Une aventure qui chamboulera sa vie et celle de toutes les personnes qu’elle croisera sur son chemin.
Mon avis : Romane est une jeune femme au passé douloureux. Sombre. Froid. Son histoire est bonne. C’est cru et sans artifice. J’ai aimé cette plume sans tabou. Sans mâcher les mots.
Ce qui m’a le plus dérangé durant ma lecture est la syntaxe. Je sais, c’est l’histoire qui devrait être priorisée par rapport au volet grammatical, mais une phrase de cinq lignes, je décroche. J’ai dû relire plusieurs phrasent qui se révélaient être de petits paragraphes. J’aime lorsque ma lecture est simple. Claire. Résultat, ma lecture n’a pas été aussi fluide que d’habitude.
Reste que le parcours de Romane porte à réfléchir. Son séjour à Paris me semblait un peu invraisemblable, mais on est dans un roman alors ça va! Mais je crois que je me serais davantage attachée à Romane si on avait eu plus de dialogues. D’échanges entre elle et les personnages secondaires. On nous raconte une histoire plutôt que de nous la faire vivre.
Tout de même, la vie de Romane vous fera voyager et apprécier la vie française le temps d’un récit mélodieux 😊
