Titre : Sœurs encore désespérées
Auteur : Caroline Langevin
Éditeur : Les éditions de Mortagne
Date de parution : 30 juin 2020
Résumé: Sérieusement, Stéphy se surpasse ! Quand je disais que ma sœur était une vraie tête en l’air, je n’avais encore rien vu ! À peine mariée à un quasi-inconnu, elle désespère de concevoir un enfant. Après seulement trois mois d’échecs, elle m’entraîne dans son INTENSE processus de procréation, qui inclut hypnose, huiles essentielles et une voyante louche… Mademoiselle Violette !
En plus, dans cet état d’esprit qui frôle l’hystérie, ma sœur a été claire : elle sera incapable de tolérer le bonheur de quiconque tant qu’elle ne sera pas enceinte. Moi qui attendais avec impatience qu’elle revienne de son voyage de noces pour lui avouer que je fréquente le frère de son mari… Me voilà condamnée à lui mentir !
Et le plus horrible : Trish, sa peau de vache de belle-mère, m’a promis un poste de rêve dans six mois. Si d’ici là elle apprend que je couche avec son fils, elle m’assassinera. Ou, pire encore, m’arrachera cette occasion !
Pas le choix, Édouard et moi devons garder notre histoire secrète. Jouer aux ninjas entre son condo et chez moi sans nous faire repérer… Facile !
Mon avis : J’hésitais à lire la suite puisque le premier m’avait laissé sur ma faim. J’aurais dû écouter mon instinct. Ce roman ne m’a pas plu. Malheureusement. Pour plusieurs raisons, ce livre m’a déçu. Je n’ai pas réussi à m’accrocher à l’histoire et encore moins aux personnages principaux. Autant que la sœur de Éloïse est beaucoup trop intense, trop énervante autant que Éloïse manque de saveur, de couleur. C’est vraiment un goût personnel, mais quand l’histoire est écrite au ‘’je’’ et que j’ai l’impression d’être naïve, ça me freine. Quand c’est rendu que les points d’exclamation, qui sont beaucoup trop présents, prennent plus de place que l’histoire en tant que telle lorsque je lis, je décroche.
J’étais rendu à la moitié du roman lorsque je me suis posé la question : Pourquoi je lis ce roman? Quel est le but de l’histoire et qu’est-ce qui me ferait continuer à lire? Ici, ce genre de question m’est revenu tout au long de ma lecture. J’avais l’impression de me retrouver prise entre deux adolescentes de quinze ans avec leurs cachotteries et leurs réactions surdimensionnées. Le sujet est trop léger. C’est correct de lire des livres rosés et ensoleillées, mais personnellement, il doit y avoir plus de profondeur, de sujets surprenants, touchants.
Bref, ici la légèreté de l’histoire ne m’a pas suffi. Et je peux vous jurer que j’en suis sincèrement désolée, car je sais tout le travail qui se cache derrière un roman. Par contre, les goûts sont propres à chacun, si vous avez adoré le premier, il en sera de même pour celui-ci.