Titre : Soupers de filles
Auteur : Pascale Wilhelmy
Éditeur : Libre Expression
Date de parution : Mai 2018
Résumé : Tempête de neige, fatigue, peine d’amour : pour cinq amies, rien ne peut faire obstacle à leurs précieux soupers. Dans une suite de courts textes, l’auteure nous invite dans l’intimité de ces rencontres sacrées qui partent souvent dans des directions imprévues. Qui mènent au cœur de conversations tantôt profondes, tantôt légères.
Avec sa plume sensible, directe et teintée d’humour, Pascale Wilhelmy raconte les rires, les larmes, les confidences de ces filles qui se livrent. Qui partagent leurs rêves, leurs angoisses et leurs moments de bonheur.
Soupers de filles, c’est la célébration de ces amitiés qui survivent au rythme effréné de nos vies et à nos différences.
Mon avis : Quel livre à la couverture inspirante! On s’attend tellement à des histoires drôles, remplies de confidence et qui transpirent le bonheur d’une amitié soudée. Vous me connaissez, pour aimer complètement un livre, je dois penser que je suis le personnage principal. J’adore me sentir impliquée et avoir l’impression d’être l’héroïne du roman!
Ici, mes attentes ont-elles été atteintes? Pas vraiment.
Tout d’abord, je tiens à préciser que c’est très personnel comme avis. L’histoire en tant que telle n’est tout simplement pas venue me chercher. Certes, la plume de l’auteure est bien rythmée et surtout on sent la maturité de cette plume tout au long du récit. Les mots y sont choisis avec soin et on le ressent énormément. Par contre, je n’ai pas embarqué. On relate des faits de quelques soupers de filles plutôt que de se sentir impliquée, comme si on raconte une histoire et qu’on dit à notre auditoire : ‘’Fallait être là pour comprendre!!’’ Ce qui m’a dérangée le plus est que l’auteure ait laissé le personnage principal dans l’ombre des quatre autres filles, c’est dommage, parce qu’ainsi, je me suis sentie mise de côté en tant que lectrice.
Je m’attendais à rire, à me sentir de la ‘’gang’’. Je me suis plutôt retrouvé perdu au travers tout ça. Les histoires qui passent du coq à l’âne, le fait qu’on survol la vie des filles au lieu d’en faire partie. Tout ces petits détails font en sorte que j’ai eu du mal à m’identifier aux personnages. À les différencier. À m’attacher. Qui est Juliette? Qui est Kim déjà?
Ça reste une lecture fluide et rapide, mais il me manquait trop de dialogues et de chaleur entre les filles pour être complètement tombé sous le charme de l’histoire. Comme je vous dis, c’est totalement personnel comme goût! J’aime quand c’est pimenté, quand on jase, quand il y a des histoires d’amour et qu’on y va en profondeur niveau personnalité des personnages. Ça reste un bon livre, mais sans plus.